Trecho do artigo: "Le 'faible' et l’ 'arbitrage', existe-t-il plus grande mésalliance? Il fallait tout le talent de Maximin de Fontmichel pour vouloir en célébrer les noces. Car que vient faire le faible dans cette justice de riches, de forts, de puissants ? Qu’il passe sa route et se contente de la justice du tout venant, sans autre revendication ni prétention. Maximin de Fontmichel le refuse dans l’ouvrage ici présenté que le soussigné est honoré de préfacer. Il n’y a pas de justice de forts et de justice de faibles, il n’y a pas d’individus condamnés à la justice étatique et interdits d’arbitrage, il n’y a pas de place pour une sorte de translittération du célèbre vers de La Fontaine 'Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir'. Il n’y a qu’une justice, et celle-ci peut-être publique ou privée. L’arbitrage n’est pas le for des forts ! C’est le message, presque politique, ou, en tous les cas, frappé d’une utopie que l’auteur de l’ouvrage est en âge de considérer comme n'en étant pas une, qui est délivré dans les pages qui suivent. Et cet optimisme fait du bien au lecteur. C’est un premier motif pour remercier l'auteur.